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SOUTIEN SCOLAIRE EN MATHÉMATIQUE, PHYSIQUE ET CHIMIE, TOUS NIVEAUX

À mon sujet...

Quelques mots sur moi et sur mes objectifs d'enseignant...

 Je suis âgé de 58 ans et j'ai obtenu en 1986 un diplôme de physique de l'Université de Lausanne. J'ai ensuite travaillé quelques années dans la recherche à l'EPFL puis j'ai poursuivi une carrière d'ingénieur dans l'industrie médicale jusqu'en 2010, date où je me suis tourné exclusivement vers le tutorat et le soutien aux élèves en mathématiques, physique et chimie.

 Dès mes premières années d'études, j'avais enseigné des étudiants de diverses facultés. Ce travail s'était intensifié à l'EPFL, où à titre de doctorant, j'ai eu à m'occuper d'étudiants de tous les niveaux (bachelor, master). C'est également à cette époque que j'ai commencé à donner des leçons privées à des élèves du secondaire, activité que j'ai conservée tout au long de ma vie professionnelle de manière plus ou moins soutenue.

 Mon objectif est d'apporter un soutien qui correspondent aux attentes des élèves - et qu'il convient donc de définir avec eux au début du soutien - pour certains, en les aidant à améliorer leurs méthodes de travail et à gagner en efficacité, ou, pour d'autres, à reprendre des notions mal acquises pour leur redonner confiance lorsqu'ils se désespèrent de résultats qui ne sont pas à la hauteur des efforts qu'ils fournissent.

 J'essaie d'instaurer avec chaque élève une dynamique qui corresponde à son tempérament et à ses capacités, grâce à laquelle il pourra mieux percevoir et comprendre ses faiblesses mais surtout prendre conscience de ses atouts et de ses forces. Ainsi, en travaillant sur les premières et en s'appuyant sur les seconds, l'élève peut retrouver une nécessaire estime de soi, qui nourrira sa motivation et lui permettra d'avoir l'ambition d'aller plus loin.

 Chez des élèves inquiets, déstabilisés par trop d'insuccès en mathématiques et en sciences malgré leur travail, j'ai pu constater que leur proposer un cadre où les erreurs ne sont pas source de désagrément (des mauvaises notes) mais qu'elles sont au contraire une matière brute dont ils peuvent tirer un vrai profit pour s'améliorer apaise déjà les tensions et le stress en leur redonnant enfin l'opportunité d'une réflexion posée et sereine face aux difficultés rencontrées. Je sais que le soutien a rempli un de ses principaux objectifs lorsque je vois que la peur de se tromper laisse place au courage et que l'élève ose à nouveau aller au devant de la difficulté car il a (re)trouvé a les moyens d'y faire face. Le plaisir d'apprendre, qui parfois semble si lointain dans ces matières, revient alors et participe à la construction d'une motivation personnelle solide, source de toute réussite.

  À chaque nouvel élève, c'est donc un vrai challenge qui m'attend et je le relève toujours avec conviction et avec bonheur.

 Ma pratique me rappelle fréquemment que je ne suis jamais aussi bon avec mes élèves que je le souhaiterais et qu'eux, par contre, ne sont jamais aussi mauvais que ce qu'ils croient ! Quelle que soit la situation de départ, surtout lorsqu'elle semble dramatique, je ne préjuge jamais de ce que l'alchimie d'un échange avec l'élève - que je m'efforce de rendre aussi motivant que possible pour lui - pourra donner, ce qu'il retirera finalement de ce soutien: peut-être peu, peut-être beaucoup, peut-être simplement la juste mesure, ce qui serait idéal. Par contre, je sais que mon objectif personnel serait d'être un "bon maître" tel que le définissait André Gide:

"Un bon maître à ce souci constant : enseigner à l'élève à se passer de lui".